Le placement idéal de la Médiatrice en LSF
La Langue des Signes Française est une langue visuelle, vous pouvez donc optimiser les conditions de l’entretien en garantissant à la Médiatrice, si cela est possible, une place assise face à la personne qu’elle accompagne.
Par exemple :
Si vous êtes un médecin généraliste, l’idéal est de proposer à l’intervenante une chaise non loin derrière vous, ou à côté de vous. Ainsi, la personne sourde peut avoir en visuel direct le professionnel de santé qu’elle vient consulter et la Médiatrice qui traduit le message. Ce type de placement dans l’espace évite à la personne sourde de se présenter de profil ou de devoir tourner la tête continuellement et permet au professionnel de n’entendre que la voix de la Médiatrice et de se concentrer sur son travail et non sur la présence d’une tierce personne. Cela facilite la communication et maintient le contact direct entre le soignant et le patient.
La Médiatrice s’assurera toujours de l’accord de la personne qu’elle accompagne pour qu’elle reste dans la pièce en cas d’examens médicaux. Si elle doit rester, elle se placera d’elle-même de manière à garantir un maximum d’intimité à la personne sourde ou malentendante.
Si elle est amenée à sortir, le plus souvent il convient de faire au préalable une explication complète de l’examen ou de l’acte médical qui va avoir lieu et de revenir la chercher une fois celui-ci effectué.
La durée de la traduction
La traduction en Langue des Signes Française est une activité qui demande de la concentration, c’est pourquoi en l’absence d’accord préalable pour d’autres dispositions, la Médiatrice aura besoin d’être relayée ou de faire une pause au bout d’une heure d’intervention. Il faudra donc veiller à lui préciser la durée estimée de traduction pour l’établissement du devis.
Dans tous les cas, n’hésitez pas à contacter l’ASCSSM – Maison Départementale des Sourds 68 avant votre entretien ou à poser vos questions à la Médiatrice lorsque vous la rencontrerez.